Le cancer de l’ovaire est l’un des cancers gynécologiques les plus redoutés, souvent diagnostiqué à un stade avancé en raison de l’absence de symptômes spécifiques. Pour améliorer la prise en charge des patientes, de nouvelles techniques émergent en oncologie gynécologique, notamment la chimiothérapie hyperthermique intrapéritonéale (CHIP) et la chimiothérapie intrapéritonéale pressurisée par aérosols (PIPAC). Ces approches, bien que récentes, offrent des perspectives prometteuses pour les patientes atteintes de cette pathologie.
Le cancer de l’ovaire est souvent diagnostiqué à un stade avancé, ce qui le rend plus difficile à traiter. Les traitements conventionnels combinent généralement chirurgie et chimiothérapie intraveineuse. Cependant, ces protocoles peuvent s’avérer insuffisants pour certaines patientes, notamment lorsque les métastases péritonéales sont étendues.
C’est dans ce contexte que les techniques de chimiothérapie intrapéritonéale, comme la CHIP et la PIPAC, jouent un rôle crucial.
La CHIP est une technique combinant chirurgie et chimiothérapie. Elle consiste à administrer directement un traitement chimiothérapique chauffé dans la cavité péritonéale après une chirurgie visant à retirer un maximum de tumeurs visibles (cytoréduction).
Principes clés de la CHIP :
Indications de la CHIP :
Avantages de la CHIP :
La PIPAC est une technique moins invasive qui consiste à administrer la chimiothérapie sous forme d’aérosol dans la cavité péritonéale. Contrairement à la CHIP, la PIPAC ne nécessite pas une chirurgie lourde. Elle est souvent utilisée lorsque la chirurgie cytoréductrice complète n’est pas possible.
Principes clés de la PIPAC :
Indications de la PIPAC :
Avantages de la PIPAC :
Ces 2 approches reflètent une avancée importante dans la prise en charge des cancers de l’ovaire, permettant d’adapter les traitements aux besoins spécifiques de chaque patiente.
La CHIP et la PIPAC témoignent des progrès réalisés en oncologie gynécologique. Grâce à ces techniques innovantes, les patientes atteintes de cancers avancés peuvent bénéficier de traitements mieux ciblés et potentiellement moins toxiques. Cependant, ces procédures doivent être réalisées par des équipes spécialisées dans des centres expérimentés.
Ces interventions se déroulent sous anesthésie générale. Après la procédure, des douleurs abdominales légères peuvent survenir mais sont généralement bien contrôlées par des traitements adaptés.
Non, une évaluation complète est nécessaire pour déterminer l’éligibilité de chaque patiente en fonction de son état de santé et du stade de son cancer.
Ils varient selon la technique, mais peuvent inclure des douleurs abdominales, des nausées, ou de la fatigue. Les effets secondaires systémiques sont généralement moindres qu’avec une chimiothérapie classique.
Ces techniques sont disponibles dans des centres spécialisés en oncologie et en chirurgie gynécologique, comme les hôpitaux universitaires et certains centres de lutte contre le cancer.
Non, elle est complémentaire et peut être utilisée lorsque les traitements classiques ne sont pas suffisants ou tolérés.
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